Peux-tu te présenter rapidement ?
J’ai 47 ans et je suis originaire de Loches. Je travaille en tant que chargé de développement au sein du Cefim, un organisme de formation spécialisé dans les métiers du numérique.
Pour toi, c’est quoi le Tiers-Lieu du Sud Touraine ?
C’est avant tout un espace de partage et de convivialité. Nous souhaitons que ce lieu, ouvert à tous, devienne un point de convergence pour la communauté de communes de Loches et qu’il contribue au développement d’expérimentations dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation. Il vise également à faciliter la réinsertion des personnes éloignées de l’emploi, en leur permettant de se former à de nouveaux métiers.
Qu’est-ce qui t’a attiré dans ce projet ?
Depuis cinq ans, je réfléchissais à créer un tiers-lieu axé sur l’agriculture et le numérique dans le Lochois. Au cours des cinq dernières années, des projets tels que la Cabane à Plantes à Sennevières et la ferme de Belêtre, ainsi que des rencontres avec la Confédération paysanne, m’ont convaincu qu’il était temps de lancer ce projet de tiers-lieu. J’ai donc souhaité rassembler ces acteurs et apporter mon expertise dans la réponse à des appels à projets pour concrétiser ce projet.
Quelles sont tes actions au sein du tiers-lieu ?
Je suis chargé du développement du tiers-lieu. Je travaille sur la recherche de financements et la représentation auprès des acteurs publics et privés. Depuis la création du lieu, nous avons obtenu deux financements : un financement en tant que tiers-lieu de Compétences de la part de la Région Centre-Val de Loire et un financement en tant que Fabrique de Territoire de la part de l’État.